Elevage

Publié le 9 décembre 2025

INNOV’ACTION
Partager l’innovation en bovins lait

C’est chez Thibault Viguié, producteur de lait à Varen, que la Chambre d’agriculture de Tarn-et-Garonne a organisé le 26 novembre l’édition 2025 d’In-nov’Action dédiée à l’application Mil’Klic. Une matinée de partage et d’échanges dans la stabulation, réunissant les conseillers élevage et les producteurs de lait, dans l’esprit de l’initiative régionale Innov’ Action.

« Thibault a utilisé l’outil Mil’Klic en tant que conseiller et maintenant en tant qu’éleveur. » a souligné Céline Rubeaux, la cheffe du service élevage. Thibault Viguié, qui s’est installé en août 2024, dispose d’un troupeau de 62 vaches « à la traite ce matin », 10 sont taries et il a une cinquantaine de génisses. Sa SAU compte 95 ha, dont 30 de maïs, 4 de céréales et le reste en herbe. Avant son installation, il était conseiller bovins lait à la Chambre d’agriculture de Tarn-et-Garonne. Il est actuellement seul à travailler sur l’exploitation, cependant à partir de janvier, via un groupement d’employeurs, il sera rejoint par un salarié deux jours par semaine.
Angélique Rodrigues, responsable de l’équipe lait, a présenté cet outil d’aide au pilotage du troupeau, qui a été développé par les organismes de contrôle laitier. Les conseillers l’utilisent pour valoriser mensuellement les résultats. Pour les éleveurs, il est disponible via SYNEL. Mil’Klic propose un tableau de bord permettant une vision globale du troupeau grâce à « six indicateurs en un coup d’oeil ». Il permet une analyse fine jusqu’aux données de l’animal. « Je trouve que c’est bien, je le regarde tous les jours pour gérer mes animaux et tous les trois jours j’attends avec impatience la valorisation des acides gras du tank qui me permet de valider ma ration ! » commente Thibault. Interrogés par Richard Gourmanel, conseiller élevage à la Chambre, sur leur usage de Mil’Klic, tous les éleveurs présents indiquent l’utiliser, chacun ayant ses données de prédilection : tarissement, insémination, indicateur de gestation, rations, acides gras, cellules… Et tous reconnaissent ne pas valoriser les informations collectées à la hauteur des possibilités offertes, et le regretter… Une formation sur deux journées et demi leur est proposée pour aller plus loin.

Dominique Forneris

Publié le 24 novembre 2025

CHEVAUX DE TRAIT
Finale régionale d’Occitanie au lycée agricole de Mirande (32)

Le concours régional des chevaux de trait d’Occitanie était organisé cette année par l’association des éleveurs de chevaux de trait des Hautes Pyrénées sur le site du Lycée agricole de Mirande (32), fort de ses structures hippiques adaptées aux épreuves du concours régional. Félicitations aux bénévoles des hautes Pyrénées pour leur engagement ayant tout préparé même avec deux sites d’engagement et permis la réussite de ce concours avec l’aide des équipes et des élèves du CFPPA du Gers et du LPA de Mirande.
L’Association Départementale des éleveurs de Chevaux de Trait de Tarn et Garonne est une nouvelle fois fière de ses éleveurs portant haut les couleurs du Tarn et Garonne lors de cette finale. Le classement obtenu par nos 15 éleveurs ayant amené 27 pouliches et juments parmi les 130 participants en atteste... s'abonner pour lire les résultats dans l'Action agricole du 21 novembre.

Marc REY
Association départementale des éleveurs de chevaux de trait de Tarn-et-Garonne

 

Publié le 7 novembre 2025

SANITAIRE/DERMATOSE NODULAIRE CONTAGIEUSE
Dans un contexte d’incertitude et d’inquiétude, informer et dialoguer sans relâche

Les mesures de limitations des mouvements annoncées soudainement le 17 octobre dernier par la ministre de l’Agriculture Annie Genevard *ayant accentué le contexte d’incertitude et d’inquiétude suscité par la DNC, l’ALMA-GDS 82 a proposé une nouvelle réunion d’information et d’échanges qui s’est tenue à Montauban, le 23 octobre, remplissant la salle des sessions de la Chambre d’agriculture où elle s’est déroulée.

Les organisateurs se sont attachés à apporter des précisions sur la maladie, utiles à la compréhension de la stratégie de lutte qui a été explicitée, pour en venir à ses évolutions récentes. En vigueur depuis le 18 octobre (et jusqu’au 4 novembre initialement), ces dernières comportent notamment « l’ interdiction de toute sortie de bovins du territoire métropolitain pour éviter la diffusion du virus hors de France », autrement dit l’interdiction temporaire de l’export. Le transit par la France est autorisé. Par ailleurs, pour les régions comprenant une zone réglementée, dont l’Occitanie, les marchés de bovins et tout passage par un centre de rassemblement à destination de l’élevage sont interdits.

DF

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